samedi 12 novembre 2011

Parc naturel d'Amboseli



Retour sur nos pas pour rejoindre Amboseli. 



Nous traversons Nairobi en évitant le centre ville encombré pour aller ensuite plus à l'est puis vers le sud. La route entre Nairobi et Mombasa est le seul axe qui traverse le pays. Tous les camions circulent, chargés,  en transit. Il faut parfois oser se frayer un passage au milieu de ce qui nous semble ,à nous ,  suréaliste. C'est comme dans les films, mais là c'est en vrai! L'image ne donne pas la moindre idée de ce que nous avons traversé...




















L'atmosphère des bords de route est la même. Ventes ambulantes, cabanes "trouve tout", vie des villages, enfants sur le chemin de l'école... C'est étonnant et le paysage change au gré des Km. Nous traversons des zones cultivés en attente de la pluie. Le sol est sec. Se succèdent tantôt des charrues tirées par des bœufs tantôt des tracteurs bricolés et bariolés. Les femmes sont aux champs ou chargées de l'approvisionnement en eau. On les croise aussi au détour d'un rivage, lavant le linge dans un mince cours d'eau.




















Après avoir quitté la route principale Nairobi-Mombasa, nous filons sur un piste et entrons dans la réserve par Iremito gate. Nous avons prit du retard car les Massais bloquaient la route pour manifester leur mécontentement concernant la gestion de la pénurie d'eau dans la région.

















D'une superficie de 392 km², Amboseli est le parc le plus visité du Kenya après Masaï Mara. C'est donc un petit parc mais d'un grand intérêt sur le plan de l'écosystème. Un tiers de sa surface est constitué par une coulée de lave du Kilimandjaro qui vint couper la rivière Pangani. Autrefois, le lac se remplissait d'eau une fois par an en avril. Aujourd'hui, une sécheresse terrible sévit dans le parc.

Le lac asséché. Zone humide à la saison des pluies.


Amboseli est aussi un site remarquable du Kenya grâce au Mont Kilimandjaro, toit de l'Afrique (5895 mètres), qui domine le parc national. La neige et l'humidité accumulée sur les versant des massifs montagneux s'écoule dans la plaine ou disparait dans des nappes souterraines. Il y a donc de grandes zones de marécage dans le parc. l'eau n'est pas loin sous la surface du sol, mais la sécheresse sévit malgré tout.

Caché aux heures les plus chaudes de la journée, le sommet enneigé apparaît sous ses plus beaux atouts au crépuscule ou à l'aube. Aurons nous la chance de le voir????



Au loin , le Kilimandjaro dans les nuages






















 La piste a été rude avec la 4X4. Quelques minutes avant d'arriver, nous tendons l'oreille vers des bruits inhabituels et inquiétant. Une roue est en train de se détacher. Ben , avec calme, sort son matériel et resserre les boulons. Réparation de fortune qui nécessitera l'intervention du garagiste au camp.




Mais ça y est , nous arrivons. Il est encore tard pour déjeuner, mais nous nous installons dans ce camp de brousse très agréable, toujours accueillis par les chants et un verre de jus de fruit.


Une partie est paysagée et verte et plus on s'éloigne de l'entrée principale, plus on s'enfonce dans la brousse et dans la partie sauvage et authentique.

panorama vu du camp

La réparation du véhicule nous donne le temps de profiter des installations, de nous détendre, avant de partir pour un court safari dans la soirée.



















 
























En fin d'après midi, nous retrouvons Ben et Ali. la réparation a prit plus de temps que prévu. Hakun Amatata!... Nous partons finalement pour une petite exploration à la tombée du jour. Les paysages sont vraiment différents de Massai Mara. Tout est plat à perte de vue. Mais nous découvrons des zones de marécages où se retrouvent les animaux pour s'abreuver. Ils sont au RV. Encore une belle soirée.



 
















 





























Demain:  TsavoEst


Et le Kilimadjaro? Verras ou verras pas?......


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