dimanche 6 novembre 2011

Massai Mara

Pour voir les animaux, il faut se rendre dans des parcs ou des réserves protégées.

Les trajets sont longs malgré la distance, car la plupart des axes routiers sont dégradés ou sont de la piste.

Mais le spectacle est beau et de tout instant. Nous en profitons pour nous imprégner de l'atmosphère locale, tentons de comprendre les modes de vie que nous observons. Nous découvrons ainsi un pays qui nous parait tout en contrastes.  Une partie de la vie quotidienne semble organisée, et la même est un spectacle  où se joue une scène improvisée au gré des circonstances.

Ben et Ali disent que les Kenyans sont débrouillards. Non seulement ils le sont, mais ils sont solidaires . En voilà qui sont capable de faire face à bien des situations nouvelles et difficiles. D’où l'expression: Hakuna matata  swahilie , signifiant « il n'y a pas de problème ».
Pas toujours simple de se l'imaginer malgré tout, lorsqu'on observe et que l'on sait, par ailleurs, la précarité de certains, et pourtant, ils sont tellement souriant.








 
Contrastes :
dans l'économie qu'on devine, dans la répartition des richesses, les modes de vie,
en ville et à la campagne,
dans les paysages de plaine et ceux des hautes montagnes,
les cultures vertes et fertiles qui apportent l'opulence et l'abondance des récoltes, et ces grandes étendues arides et désertiques qui apportent le manque d'eau et de vivres,


Après avoir quitté les "Suburbs" de Nairobi, nous roulons vers la vallée du Rift et le panorama  est extraordinaire. Petite pause et boutiques pour touristes. 

les mêmes en vrai plus tard....

 
Puis c'est la piste et les joies du 4X4. Sourires et étonnements . Nous ne regrettons pas notre choix car nous ferons l'expérience du minibus plus tard dans le séjour et sommes convaincus de la pertinence de ces véhicules en la circonstance. 


 En images le long du trajet
cliquer sur une image du diaporama pour passer en plein écran.


Nous arrivons dans notre premier "tented camp" pour le déjeuner, accueillis en musique., avec un verre de jus de fruit et des serviettes humides pour nous dépoussiérer.  Il en sera ainsi à chaque étape. Voici un lien vers les paroles et la musique."jambo, Bwana"

Nous consacrerons un petit chapitre en fin de séjour à faire le bilan de nos hébergements. Globalement très satisfaisant. Nous avons mixé les tented camps et les lodges et terminé par un sea resort au bord de la mer.


Après une bonne baignade, nous partons pour notre premier "Game drive" dans l'après midi jusqu'à la tombée du jour.
Le ciel est chargé en nuages ce qui donne des couleurs magnifiques. Des bleus, des gris, du vert, un arc en ciel, des animaux à chaque détour de la piste. Nous partons pour deux heures d'exploration prometteuse.




Le ciel à l'horizon est de plus en plus sombre. Nous sommes à la petite saison des pluies, qui va de octobre à décembre.Il y a de courtes averses de 15 à 20 mn quotidiennes. Nous regardons au loin et avec notre esprit cartésien, marin qui plus est, qui tient compte des conditions météos pour s'organiser, plein de questions nous habitent.
Claire, curieuse et en toute simplicité, demande d'où viennent les averses habituellement. Et voilà: "Zorro est arrivé!", qui voudrait éviter la déception d'une première sortie avortée, l'inconfort des vêtements mouillés, les reproches possibles sur le choix des dates.... et tout le reste. L'imaginaire va au grand galop dans ces moments là, et pour se protéger, on anticipe, gère, organise....

Ben se tourne vers elle , le regard amusé, un sourire en coin, et plutôt que de donner la réponse à laquelle elle s'attendrait, comme par exemple, "de l'Est en général", il lui répond:
-"en général, la pluie elle vient d'en haut" en regardant le ciel.

Tout est dit, là , en deux phrases, du chemin à parcourir pour aller à la rencontre de l'autre.
L'un veut savoir, comprendre, anticiper pour mieux s'organiser.
L'autre lâche prise, accueille, fait confiance à une force d'en haut, et s'adapte.
Hakuna matata !
On est bien là, à l'origine de ce projet.  Il n'a pas fallu longtemps pour le mettre en évidence. 
L'équilibre à trouver dans la rencontre, se situe probablement à mi-chemin entre le regard de l'un et celui de l'autre.
Que c'est bon d'être là!


Et voila quelque uns des animaux que nous avons croisés .Il y en aura d'autres le lendemain.








Retour au camp à la nuit tombée, accompagnés des cloches des troupeaux. Un bon repas nous attend au son des danses et chants Massai.





Le soir, bonne nuit au son de la nature dans nos tentes. Nous guettons les oiseaux, hyènes, animaux sauvages et /ou domestiques. Les tented camp, c'est cool. On est au plus proche de la nature, avec un minimum de confort en plus. Ce que nous apprécions, car les repos sont biens mérités, et on reste malgré tout en vacances.


vue imprenable de nos tentes







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